FAIRE COMMUN AVEC L’AGROBIODIVERSITÉ : LES HIATUS ENTRE LA THÉORIE DES COMMONS ET LES OUTILS DE MISE EN ŒUVRE
Défis ! L’heure est aux défis. Pauvreté, santé, sécurité alimentaire, eau, climat, biodiversité… Tous les indicateurs clignotent, les écologues ont même réussi à mettre à l’agenda international le concept de « limites de la planète », et les scientifiques (certains scientifiques en tout cas) se demandent comment mettre leurs compétences au service des « transitions ».
Dans le domaine de la génétique et de l’amélioration des plantes, une des pistes de transition possible est de sortir d’un mode de polarisation de la recherche par les filières semencières et les multinationales de l’agro-chimie, pour s’appuyer sur les ressorts de l’agrobiodiversité grâce à des dispositifs de recherche participative avec un monde agricole convaincu de la nécessité d’un tel tournant.
C’est à l’aune du défi de cette transition que Mathieu THOMAS et Frédéric THOMAS vont confronter leurs points de vue, respectivement de généticien des populations et d’historien de la génétique, en s’appuyant sur des retours d’expérience de collaborations avec des acteurs non-académiques de France, du Vietnam et du Sénégal. La présentation ouvrira sur la pertinence (ou non) de mobiliser la théorie des Commons dans les recherches portant sur l’objet « diversité cultivée », pour sortir de la dichotomie entre des systèmes semenciers formels et informels.
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